jeudi 14 novembre 2013

Votez pour le prix Pinocchio du développement durable

Communiqué de presse des amis de la Terre Côte-d'Or:
"Les Amis de la Terre Côte d’Or vous invitent à vous exprimez en votant pour élire les entreprises les moins respectueuses de l’environnement.


Le concept de « développement durable » fait partie du langage courant. Il peut être résumé par la protection de l'environnement, la défense des droits humains et une plus grande solidarité internationale.
Mais de nombreux acteurs, dont certaines entreprises françaises, figurant parmi les plus puissantes au monde, l'ont malheureusement récupéré à des fins purement cosmétiques. Un discours engagé sur le développement durable est ainsi souvent utilisé pour masquer les impacts réels de leurs activités, tout en améliorant leur image auprès des clients et actionnaires.
Les amis de la terre vous proposent d’élire :
- l'entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d'appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles,
- l'entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles,
- l'entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d'approvisionnement.

Parmi les nominés au prix Pinocchio :

BNP Paribas finance la recherche sur le changement climatique... qu'elle provoque elle-même !

BNP communique intensément sur sa fondation qui finance la recherche contre le changement climatique. Mais elle se cache bien d’annoncer qu’elle continue de financer les pires projets climaticides et les énergies fossiles à travers le monde, qui contribuent précisément au changement climatique. BNP Paribas est en effet la 8ème banque la plus climaticide au monde et la 1ère française d’après le classement publié dans le rapport « Bankrolling Climate Change » en 2011 par le réseau BankTrack.
BNP Paribas est hautement impliquée dans le financement de l’industrie la plus polluante qui soit, celle du charbon, à laquelle elle a apporté plus de 10 milliards d’euros depuis 2005.

Détruire la Grande Barrière de corail pour du charbon ? La Société Générale fait ses comptes.

Charbon en Afrique du Sud, pétrole au Kazakhstan, sables bitumineux au Canada, gaz en Australie, bauxite en Inde, etc. : pour la Société Générale, toutes les ressources valent d'être exploitées et ce, malgré les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux et sociaux induits. La Société Générale risque de participer au financement de Alpha Coal, énorme projet minier de charbon en Australie en face de la Grande Barrière de corail. D'une surface de 64 769 hectares, soit 75 508 terrains de football, cette gigantesque mine à ciel ouvert détruirait 20 618 hectares de forêt tropicale humide et de pâturages et menacerait les centaines d'espèces qui y vivent. Pendant 30 ans de vie, l'exploitation, le transport et la combustion du charbon émettraient 1,8 milliards de tonnes de CO2, soit plus que les émissions annuelles totales de la Finlande, la Hongrie ou Singapour.

La Société Générale mène aujourd'hui les études de faisabilité et d'impacts préalables au lancement de ce projet. Alpha Coal, c'est une gigantesque mine à ciel ouvert dans le Bassin de Galilée, une voie ferrée de 495 km et une expansion portuaire en plein cœur de la Grande Barrière de corail.
Alpha Coal, c'est aussi une menace climatique planétaire ! S'il a lieu, il ouvrira la porte aux autres projets miniers prévus dans le Bassin de Galilée! Or, si les 9 projets planifiés aboutissent, celui-ci deviendrait le 7ème émetteur mondial de CO2, juste derrière l'Allemagne et son exploitation serait compatible avec un scénario de réchauffement climatique de 6°C.
Stoppons Alpha Coal !"

Pour signer la cyberaction en ligne http://www.prix-pinocchio.org

Les autres entreprises nominées sont: Total, Veolia, Air-France, Areva, Alstom, Apple et Auchan

Concernant les banques ci-dessus, les dijonnais ont le choix entre tenter de faire changer leurs banques pour quelles deviennent plus responsables, ou bien quitter ces banques irresponsables pour une banque nettement plus soucieuse d'un monde écologique, comme La Nef.

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